Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/148

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la plus petite négligence se saurait et serait écartée d’elle-même. J’ai fait creuser deux nouveaux sous-sols et y mettre 300 quarts de pommes de terre, mais tout cela ne suffit pas, car les exigences croissent chaque jour. Il paraît que le secours est dirigé juste du côté où il fallait. Il y a un homme qui dirige les six réfectoires, mais il est temps d’élargir le cercle d’activité des réfectoires tant que le temps de le faire n’est pas pressé.

« Je sens combien le travail dans ces réfectoires sera plein d’agrément pour la jeunesse : puisqu’on éprouve une jouissance en arrosant les plantes pendant la sécheresse, combien grand doit être le bonheur de nourrir chaque jour des petits enfants affamés. »