Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/201

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second réfectoire, avec cette différence qu’il y avait plus de monde, près de quarante personnes, et que la chaumière était encore plus sombre et plus exiguë que la première. Mais là aussi la même conduite convenable des visiteurs, la même manière tranquille, joyeuse et un peu fière de remplir sa tâche de la part de la maîtresse de la maison.

Ici le service était fait par un homme, le fils qui aidait sa mère, de sorte que les choses allaient encore plus vivement.

Tout se passait de même dans les autres réfectoires organisés par nous, avec la même solennité et le même air naturel. Dans plusieurs réfectoires, les maîtresses zélées préparent même trois ou quatre plats : une soupe aux choux, de la betterave, des légumes, des pommes de terre.