Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

cela, toujours et partout, s’organise d’une manière uniforme, simple et pleine de bon sens par les soins des paysans eux-mêmes sans exiger aucune participation et aucune attention de la part de l’entrepreneur. Il en est de même des réfectoires.

Tous les détails sont organisés par ceux qui détiennent les réfectoires avec tant de fermeté et de soins qu’il ne reste aux fondateurs que le soin des affaires générales : 1o l’apprêt des provisions dans un centre d’où on puisse les distribuer dans les différents réfectoires ; 2o le contrôle, ayant pour but que les provisions ne soient pas dépensées inutilement ; 3o le soin que les personnes les plus nécessiteuses ne soient pas oubliées d’une manière quelconque et remplacées par d’autres, qui peuvent se passer