Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/204

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de la nourriture gratuite ; 4o les essais pour l’application aux réfectoires des matières alimentaires peu en usage, telles que les pois, les lentilles, le millet, l’avoine, l’orge, les blés de toute sorte, etc.

Le classement des personnes qui reçoivent une certaine quantité de blé par mois nous a donné beaucoup de peine. Quelques membres d’une famille, qui ne recevaient pas assez, étaient admis ; d’autres abandonnaient la mensualité qu’ils recevaient au réfectoire, à condition de s’y nourrir. Les motifs qui nous ont guidés sont les suivants : lorsque la quantité qu’on reçoit est la même pour tout le monde, comme dans notre localité où elle est de 20 livres par personne, nous acceptons avec préférence les membres des familles nombreuses, car,