Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/215

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de faim, du moins du manque d’une bonne nourriture. Et c’est là le point le plus important.

Un jour, voulant éviter les discussions qui avaient lieu dans les réfectoires précédemment ouverts sur les personnes qui doivent, oui ou non, fréquenter ces réfectoires, nous avons profité de la réunion des paysans qui avait lieu pour proposer aux paysans eux-mêmes de désigner les personnes qui doivent venir au réfectoire nouvellement ouvert.

La première opinion, exprimée par beaucoup de personnes, était que cela est impossible, qu’il y aura des discussions et des querelles, et que jamais on ne tombera d’accord. Puis on proposa qu’il vienne une personne par famille, mais cette opinion a