Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/231

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visiteurs viennent avec leur propre pain. Les paysans habitués à en recevoir furent d’abord mécontents de ce changement et déclarèrent que le profit apporté par les réfectoires ne compensait pas le travail qu’ils effectuent pour apporter chacun à leur tour du chauffage de la forêt et qu’ils ne voulaient pas en profiter davantage. Mais ce mécontentement n’a pas duré longtemps, et il n’y a que les riches qui ont persisté dans leur refus. Mais bientôt, eux aussi demandèrent d’être admis aux réfectoires.


Voici quel est le calcul des dépenses qu’exigent ces réfectoires sans pain pour dix personnes par semaine : 5 livres de farine de seigle pour faire du « kvass »,