Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/251

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n’ont pas de chevaux, pour les veuves et les orphelins.

Notre huitième entreprise avait pour but de vendre le seigle, la farine et le pain cuit, aux prix peu élevés. La vente du pain cuit, commencée en petit dès l’hiver, s’étend en ce moment, à l’arrivée du printemps. Nous avons organisé, et nous organisons des boulangeries pour vendre bon marché du pain, au prix de 60 kopeks par poud.

Mais, outre ces buts déterminés, pour lesquels nous avons employé et employons encore les sommes que nous recevons, de petites sommes ont été dépensées par nous pour des besoins immédiats des pauvres : les funérailles, le payement des dettes, les subsides pour les petites écoles, l’achat