Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/260

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lait qu’ils en tiraient à un nombre d’enfants déterminé. Là où c’était possible, le lait était acheté directement.

Il y avait en tout cent vingt-quatre crèches, qui donnèrent asile à près de trois mille enfants.

Pour la distribution des semences : avoine, pommes de terre, millet, chanvre, nous procédions de la manière suivante : À notre arrivée dans le village où nous avions été demandés, nous appelions trois ou quatre paysans aisés qui n’avaient pas besoin de notre secours, et nous leur faisions connaître la liste des solliciteurs. D’après leurs indications, nous fixions la quantité de semences qui devait être attribuée à chacun. Nous réduisions l’un et nous augmentions l’autre ; parfois même