Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/259

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rable. Souvent, dans beaucoup de villages, les femmes demandaient qu’à la place du dîner auquel elles avaient droit on leur permît de se faire remplacer par leur mari ou par leur père, qui rentraient tard de leur travail.

Le nombre des réfectoires a notablement augmenté à cette époque ; il y en avait, en tout, deux cent quarante-six, que fréquentaient journellement de dix à treize mille personnes.


L’organisation des crèches a aussi fait beaucoup de progrès ; pour certaines, dans les villages où il n’y avait pas de vaches — et ils étaient nombreux, — nous en achetions à condition que ceux à qui on les confiait prissent la charge de distribuer le