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Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/262

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celui qui consiste à mettre le paysan en mesure de pouvoir travailler en lui attribuant des semences et des chevaux.

Le but que nous nous étions proposé, — de faire en sorte que, dans un certain rayon, les gens ne pussent pas mourir de faim, — a été atteint par l’établissement des réfectoires. Si même des abus ont pu se produire, si des gens qui n’en avaient pas besoin ont usé des réfectoires, la dépense qui en est résultée ne s’est pas élevée à plus de 2 à 5 kopeks[1] par jour.

En revanche, lorsqu’il s’est agi de la distribution des instruments de travail et de la matière première, nous nous sommes heurtés à de nombreuses difficultés : 1o à

  1. Un kopek vaut aujourd’hui 2 centimes et demi.