Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/263

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qui fallait-il donner des secours, et dans quelle proportion ? 2o l’insuffisance des ressources dont nous disposions, étant donnée l’immunité du désastre ; 3o la difficulté dans laquelle nous étions de prévenir les abus qui accompagnent toujours toute distribution gratuite ou même à titre d’avance.

Ces deux formes de notre activité, malgré tous nos efforts, ne nous ont pas donné la satisfaction de croire à leur réelle utilité.


Quant aux boulangeries, elles marchaient et marchent encore très bien. Nous vendions d’abord le pain 80 kopeks le poud (32 livres), et nous sommes arrivés aujourd’hui à pouvoir le livrer à 60 kopeks seulement. Le peuple est fort content de pou-