Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/55

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les femmes allaient, et vont encore, à travers les bois, sous la menace des coups et de la prison, en volant du combustible pour réchauffer leurs enfants grelottants ; toujours elles cueillaient et cueillent les morceaux des pauvres pour nourrir leurs enfants abandonnés et mourant de faim. Cela s’est toujours fait. Nous vivons au milieu de ces faits. Et leurs causes ne se bornent pas à la dernière mauvaise année.