Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/57

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profondément labourés par les charrues et ensemencés à perfection avec du blé. Les pommes de terre sont bêchées, çà et là seulement on laboure pour la seconde fois. Dans plusieurs endroits, on laboure la terre pour les petits blés. Parmi les moissons on voit des troupeaux magnifiques appartenant au propriétaire. Les blés d’automne sont excellents, les routes sont bordées de fossés et d’arbustes qu’on coupe ; dans les ravins, on plante des bois. Çà et là on voit des forêts des propriétaires entourées de haies et gardées. Dans les propriétés et sur les routes, on voit des quantités énormes de paille. Les pommes de terre sont recueillies et placées dans les sous-sols et mises en tas. Tout est cultivé, et cultivé soigneusement ; partout on voit le travail des milliers