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Page:Tolstoï - La Foi universelle.djvu/251

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par les prêtres et les savants, les empêche de la professer consciemment.

Les règles de cette véritable religion sont tellement dans la nature humaine, que lorsqu’on les fait connaître à de nouveaux adeptes, ils se les assimilent comme quelque chose qui leur est familier depuis longtemps et qui va de soi. Pour nous, cette véritable religion est le christianisme, dans ceux de ses principes qui sont conformes aux principes fondamentaux du brahmanisme, du confucianisme, du taoïsme, du judaïsme, du bouddhisme, et même du mahométisme. De même, pour ceux qui professent le brahmanisme, le confucianisme, etc., la véritable religion sera celle dont les principes concordent avec ceux des autres grandes religions.

Ces principes ne sont pas nombreux ; ils sont simples et intelligibles. Dieu est l’origine de tout ; l’homme est une parcelle de ce principe divin, qu’il peut accroître et diminuer par son genre de vie ; pour l’accroître, nous devons refouler nos passions et augmenter en nous l’amour ; le moyen pratique d’y parvenir est d’agir envers les autres comme nous