tout cas, de faire du scandale. Qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas amour, la maison ne doit pas en subir le contre-coup. Chaque mari peut dominer sa femme, il en a les moyens en main. Les imbéciles, seuls, n’aboutissent pas.
On se tut. Le commis fit un mouvement et, ne voulant pas être en reste avec les autres dans cette conversation, il commença, toujours souriant :
— Un de mes bons amis a été mêlé à un scandale bien mystérieux. Sa femme, licencieuse à l’excès, ne tarda pas à se lancer. Lui était un homme intelligent et sérieux. D’abord, ce fut avec le comptable. Le mari chercha à la ramener par de légères remontrances, elle n’en continua pas moins. Elle vola de l’argent à son mari : il se mit à la battre ; la situation empira. Elle se donna à un païen, à un Juif (sauf votre respect). Que faire ? Il la laissa partir et depuis il vit en