Page:Tolstoï - Ma confession.djvu/265

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Je fais un mouvement de tout mon corps pour en venir à bout, persuadé que je m’arrangerai tout de suite ; mais ce mouvement fait glisser et s’entremêler sous moi encore d’autres lisières, et je vois que l’affaire va de mal en pis, que mes membres inférieurs descendent et restent penchés, tandis que les pieds n’arrivent pas jusqu’à terre.

Je me soutiens par le haut du dos seulement et, outre son incommodité, cette position me devient pénible, Dieu sait pourquoi. Ce n’est qu’ici que je me demande ce qui avant ne m’était même pas venu à la tête. Je me demande : où suis-je, et sur quoi suis-je couché ? Et je commence à me retourner ; avant tout je regarde en bas, là où est