Page:Tolstoï - Ma confession.djvu/276

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quelque erreur dans son raisonnement. 115
VIII. — Où est l’erreur ? — L’auteur n’avait considéré que la vie factice des hommes de sa société. — Il croyait que la vie des masses n’était qu’une circonstance sans importance. — Les masses, loin de ne pas comprendre la question de la vie, la posent et la résolvent avec une clarté étonnante. — Mais leur réponse est basée sur une foi que n’a plus l’auteur. — Dilemme terrible 132
IX. — L’erreur de l’auteur. Il a toujours répondu non et la question de la vie, mais à la question de sa vie. C’est la foi qui donne la possibilité de vivre. — Sans foi on ne peut pas vivre. — Dans les réponses fournies par la foi il y a une profonde sagesse humaine. 142
X. — L’auteur étudie les religions. — Il fréquente les croyants et les théologiens. — L’auteur est effrayé de se sentir retourner au désespoir. — La