Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/122

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compte du nombre et de la qualité des gens qui vivaient dans cette maison des dvorovi.

Tous s’agitaient, tous parlaient, plusieurs pleuraient, et personne n’agissait.

La femme du menuisier trouvait sans cesse des gens qui n’avaient pas encore entendu son histoire, et elle racontait pour la centième fois comment son cœur sensible avait été bouleversé par un spectacle inattendu, et comment Dieu l’avait miraculeusement préservée d’une chute dans l’escalier.

Le petit vieillard qui avait le buffet à gérer, affublé d’une camisole de femme, rappelait que… au temps du défunt barine, une femme s’était jetée dans le lac.

Le gérant envoyait chercher le commissaire de police et un prêtre, et désignait une garde.

La jeune fille d’en haut, Aksioutka, de ses yeux qui lui sortaient de la tête, regardait