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riaient et approuvaient. Un vieux sous-officier, qui se tenait tranquillement auprès du danseur, semblait dire :
— Cela vous étonne ! moi, je connais cela depuis longtemps !
Le joueur de balalaïka paraissait fatigué ; il regarda nonchalamment autour de lui, tira de son instrument un faux accord, frappa brusquement le bois avec le revers de sa main, et la danse finit.
— Eh ! Aliokha[1] ! dit le joueur de balalaïka au danseur en lui montrant Doutlov, voici ton parrain !
— Oui, mon cher ami, s’écria Aliokha, ce même conscrit acheté par Doutlov.
Et titubant à chaque pas sur ses pieds fatigués, élevant au-dessus de sa tête la bouteille de vodka, il marcha vers la charrette.
- ↑ Diminutif d’AIexey.