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Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/42

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et nous donnent de l’inquiétude pour demain. Nous descendons par les pâturages de Campsaure, charmante descente, fraîche, riante, agreste. Nous rentrons à six heures. À la belle lumière du soir, la vallée de Luchon, vue de Castel-Viel, a un joli aspect. Après le diner, encore de gros nuages. Craintes et espérances tour à tour. Quand je rentre, la nuit est d’une pureté magnifique.




Jeudi, 15, et vendredi, 16 juillet.


ASCENSION DE LA MALADETTA.


Sommeil un peu agité par l’excitation de l’entreprise. À cinq heures, le temps est couvert de gros nuages, et je me rendors, persuadé que tout est abandonné. À sept heures, on vient me dire qu’on est décidé à partir quand même. Nous faisons à la hâte les derniers pré-