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nationales, réparties entre les divers quartiers de la ville, suffisent facilement à tous les besoins du commerce et règlent chaque jour un nombre immense d’affaires sans qu’il y ait jamais la moindre perte pour les vendeurs et les acheteurs.


§ 4.

Habitations.

Dans les campagnes, chaque cultivateur a sa maison à lui, et, quand un nouveau citoyen vient s’établir dans une localité, la Banque nationale lui prête volontiers de l’argent pour acheter une habitation ou en construire s’il n’y en a pas de vacante.

Dans les villes, presque personne n’est propriétaire de son logement, et c’est l’État qui possède toutes les maisons et les loue aux particuliers.

Ces maisons sont distribuées en chambres indépendantes les unes des autres, mais pouvant toutes communiquer ensemble à l’aide de portes intérieures, et, suivant qu’on désire avoir un