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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/138

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venais de descendre deux heures auparavant sans y avoir rencontré personne, couvert de gardes suisses assis, couchés sur toutes les marches.

On avait des craintes.

Elles étaient malheureusement trop fondées : on était prévenu que le château devait être attaqué.

Tout le monde veilla.

Dès cinq heures du matin, nous entendîmes sonner le tocsin et battre la générale. Quelques bataillons de gardes nationaux se rendirent au château pour repousser par la force ceux qui s’étaient annoncés comme devant l’assaillir.

Vers sept heures du matin, le Roi passa dans les cours la revue des gardes suisses et des gardes nationales.

Le bataillon de la section des Filles-Saint-Thomas, presque entièrement composé de