Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/175

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« Je tremblais, je ne répondais ni ne remuais…

« Que voulez-vous faire de ma fille ? » dit ma mère à cet homme.

« ─ Que vous importe ? » répondit-il d’une manière qui me parut bien dure ; « il faut qu’elle se lève et qu’elle me suive.

« ─ Levez-vous, Pauline, me dit ma mère, et suivez-le ; il n’y a rien à faire ici que d’obéir. »

« Je me levai lentement, et cet homme restait toujours dans la chambre.

« Dépêchez-vous », dit-il deux ou trois fois.

« ─ Dépêchez-vous, Pauline », me dit aussi ma mère.

« J’étais habillée, mais je n’avais pas changé de place ; j’allai alors à son lit, je pris sa main pour la baiser ; mais cet homme