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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/177

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les plus touchants… Elle s’éteignit entièrement… je restai alors dans une profonde obscurité…

« Enfin j’entendis ouvrir doucement la porte ; on m’appela à voix basse, et, à la lueur d’une petite lanterne qu’il portait, je reconnus l’homme qui m’avait enfermée pour être celui qui, dans la chambre du concierge, lors de mon entrée à la Force, avait voulu me donner des conseils.

« Il me fit descendre à petit bruit ; au bas de l’escalier il me fit entrer dans une chambre, et, me montrant un paquet, il me dit de m’habiller avec ce que je trouverais dedans. Il sortit, ferma la porte ; et je restai immobile, sans agir, sans presque penser.

« Je ne sais combien de temps je restai dans cet état. J’en fus tirée par le bruit de la porte qui se rouvrit, et le même homme parut.