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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/214

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l’attachement qu’elle portait dans son cœur à ses maîtres malheureux ; dans la suite, vous la reverrez la même : la Reine s’était confiée à sa vertu, sa vertu ne se démentit pas.

Ces lettres que vous avez lues, sont de bien vieille date ; elles furent écrites par ma mère et par moi dans les premiers moments de repos que nous eûmes à Vincennes. Vous sentez bien que nous n’en avions pas gardé de copie, elles étaient adressées à ma sœur, à Bruxelles, et furent communiquées à ceux de notre famille qui, alors, étaient là réunis : beaucoup d’autres réfugiés en eurent connaissance, des copies en coururent.

Bien des années après, M. de Béarn, étant à Riberpré chez M. d’Aubusson, trouva une de ces copies entre les mains de ses filles : elles la tenaient de mademoiselle de Vitrolles.