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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/289

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dont j’avais été la compagne à Versailles et aux Tuileries, pendant son enfance, que j’avais suivie au Temple, que j’y avais revue avant son départ pour l’Allemagne, dont, pendant quinze ans, j’avais été séparée, mais que mon cœur, accoutumé à souffrir de tout ce qu’elle souffrait, avait accompagnée partout !

On m’écrit de Paris que monsieur le duc et madame la duchesse d’Angoulême doivent débarquer à Bordeaux : il n’en fallut pas davantage ; sur-le-champ je pars pour Bordeaux.

Madame la duchesse d’Angoulême n’était point à Bordeaux. Monsieur le duc d’Angoulême venait d’y arriver ; il m’apprend que sa femme vient d’Angleterre avec le Roi, et qu’elle se rendra directement à Paris. Il m’engage à ne pas tarder à l’aller rejoindre et me donne une lettre pour elle. Des obstacles