Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/290

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imprévus ayant ralenti mon voyage, je craignais d’arriver trop tard pour être des premières à me jeter dans ses bras quand j’entrai à Paris.

Elle n’y était point encore : mais on l’attendait à Compiègne, où elle devait arriver le lendemain ; je partis aussitôt pour Compiègne.

Le marquis de la Suze, mon vieil ami, ayant appris mon arrivée, vint me voir aussitôt, et, me reconnaissant des droits à être logée au Château, il me fit, en sa qualité de grand maréchal des logis, donner un appartement.

Le lendemain, toutes les personnes venues au-devant du Roi étaient réunies dans un des grands salons. Les courriers se succédaient de quart d’heure en quart d’heure. Enfin un dernier courrier annonça que l’arrivée était prochaine. On se lève, on forme