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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/295

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« Ce cimetière, dont tant d’exécutions remplirent bientôt toutes les places, fut d’abord interdit : quelque temps après, la vente en fut ordonnée.

« M. Descloseaux, guidé par son attachement pour ceux qu’il y avait vu déposer, s’empressa d’acquérir le terrain qui renfermait leurs précieuses dépouilles.

« Il fit entourer d’une haie vive le petit espace qui contenait ces restes précieux. Un modeste tapis de gazon devint la pierre sépulcrale de ce monument : deux saules pleureurs furent plantés près de chaque tombeau.

« Dès lors cet asile fut regardé par le propriétaire comme sacré ; il fut fermé à tous les profanes.

« M. Descloseaux et ses deux estimables filles eurent seuls la clef de la porte qui y communiquait.