Aller au contenu

Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/296

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

« Les années de troubles, de terreur, se passèrent sans qu’on entendît parler de ce jardin.

« Cependant les orages politiques s’apaisèrent, on osa se rappeler les victimes de la Terreur et, surtout, les deux plus augustes.

« On se dit à l’oreille que, dans le jardin d’un particulier, reposaient le Roi et la Reine, on se montra de loin les peupliers qui servaient d’indice.

« On ne se hasarda point encore à demander la grâce de porter là un douloureux hommage, on ne savait point encore quel sentiment animait le propriétaire, quel avait été son but, et s’il n’y aurait pas eu quelque danger à lui faire connaître le motif d’une démarche qui pourrait lui paraître criminelle.

« Madame la comtesse de Béarn (née Pauline