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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/317

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parut à ce banquet. — Enthousiasme des officiers. — Ô Richard, ô mon roi ! — Serment de mourir pour la Famille royale. — Émotion de mademoiselle de Tourzel. — Son cœur se dévoue pour la vie 
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III

Préludes des journées des 5 et 6 octobre. — On exploite à Paris le banquet des gardes du corps. — Calomnies répandues à ce sujet. — On apprend que le peuple de Paris se met en mouvement. — Velléités de résistances dans le ministère. — M. Necker s’y oppose en évoquant le fantôme de la guerre civile. — Sept cents gentilshommes au château, mais mal armés. — On apprend l’approche de la garde nationale. — Billet de M. de Lafayette à M. de Saint-Priest. — La journée. — Attaque de nuit contre le château. — La Reine. — Paroles de la Reine à ma demoiselle de Tourzel. — Celle-ci n’apprend que le lendemain les horreurs de la nuit. — Elle est conduite par sa mère dans l’appartement où la Famille royale est rassemblée. — Elle assiste aux dernières scènes du séjour du Roi à Versailles. — Le Roi se décide à se rendre à Paris. — Mademoiselle de Tourzel est dans la seconde voiture avec la princesse de Chimai. — Détails sur ce triste voyage. — Tètes des gardes du corps portées comme trophées. — Dangers que courent le Roi et la Reine. — Mauvais esprit des habitants de Versailles. — Trajet de six heures. — Bailly reçoit le Roi à la barrière. — Ses paroles. — Réponse du Roi. — Mot de la Reine. — Rien n’était prêt aux Tuileries, inhabitées depuis 1665. — Triste aspect des appartements 
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