Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/324

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XII

Suite. — Quinze jours à la Force. — Effrayante nuit. — Mademoiselle de Tourzel obligée de suivre un inconnu. — Où la mène-t-on ? — Sa mère lui dit adieu. — Son conducteur entendant du bruit la fait entrer dans un cachot. — Une chandelle qui s’éteint. — Éloquence muette. — Tristes pensées. — L’inconnu revient la chercher. — Il lui apporte un costume de paysanne. — Elle reconnaît son conducteur. — Elle sort de la prison. — Elle se trouve au milieu des égorgeurs de Septembre. — Périls qu’elle court. — Discours de son conducteur aux égorgeurs. — Il parvient à s’éloigner avec elle. — Il la fait cacher dans une petite cour. — Elle refuse de s’habiller en homme. — Il la fait cacher dans l’église le Petit-Saint-Antoine, où siège le comité directeur des égorgeurs. — Elle se cache derrière un autel renversé. — Elle remet sa vie dans les mains de la Providence. — Son conducteur revient la chercher et la conduit dans sa maison — M. Hardy lui indique le chemin qu’elle doit prendre pour arriver à une maison où elle trouvera un fiacre. — Nouvelle course. — Nouveaux dangers. — Nouvelle attente. — Son libérateur vient la retrouver. — Elle songe avec effroi aux périls que court sa mère. — Elle veut aller la rejoindre. — M. Hardy s’engage à tout faire pour la sauver. — Elle monte dans le fiacre avec M. Hardy et Billaud-Varenne. — Elle est conduite chez Danton. — On lui demande où elle veut être conduite. — Elle indique la rue du Sépulcre, où demeure son ancienne bonne Babet. — À ce nom sinistre de rue du Sépulcre, Billaud-Varenne pâlit. — Mademoiselle de Tourzel est sauvée 
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