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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/67

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souvenez-vous bien, ma fille, que cette sainte religion est la source du bonheur et notre soutien dans les adversités de la vie. Ne croyez pas que vous en soyez à l’abri ; vous êtes bien jeune, mais vous avez déjà vu votre père affligé plus d’une fois.

« Vous ne savez pas, ma fille, à quoi la Providence vous destine, si vous resterez dans ce royaume ou si vous irez en habiter un autre : dans quelque lieu où la main de Dieu vous pose, souvenez-vous que vous devez édifier par vos exemples, faire le bien toutes les fois que vous en trouverez l’occasion ; mais surtout, mon enfant, soulagez les malheureux de tout votre pouvoir : Dieu ne vous a fait naître dans le rang où nous sommes que pour travailler à leur bonheur et les consoler dans les peines.

« Allez aux autels où vous êtes attendue, et conjurez le Dieu de miséricorde de ne