durait environ une heure, après quoi on montait en calèche et l’on allait promener dans les environs. Le Roi n’était jamais de ces courses, sa promenade se bornait à l’intérieur des jardins.
De retour de la promenade, on se retirait chez soi ; et moi, rentrée dans mon intérieur, je reprenais mes occupations. À l’heure du souper, ma mère, retenue près de M. le Dauphin, ne montait que lorsque l’on était au moment de se mettre à table ; mais, le Roi et la Reine se rendant au salon avant le moment du souper pour y recevoir M. le comte et madame la comtesse de Provence, il n’eût point été convenable que j’arrivasse après leur entrée dans le salon ; ma mère me confiait alors ou à la princesse de Chimai, ou à la duchesse de Duras comme à des mentors, et j’ai toujours eu à me louer grandement de leurs bontés.