Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/98

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le gouvernement, eut terminé la Constitution, elle rendit au Roi, sinon la réalité, du moins l’apparence du pouvoir. Il y eut une amnistie générale et toutes les consignes furent levées. Ma mère, après deux mois et demi de captivité, libre des liens qui lui avaient été imposés, nous manda de revenir à Paris.

Je repris mon logement et me revis avec délices près de ma mère, de M. le Dauphin et de Madame.

On retrouva l’ancienne manière de vivre, avec cette différence que ce qui venait de se passer avait encore augmenté l’affection que le Roi et la famille royale avaient pour nous et le besoin que nous avions de leur prouver notre tendre attachement.