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Page:Trénard - Algèbre, cours complet 1926.djvu/305

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OBSERVATIONS

54. — La théorie des logarithmes que nous venons d’indiquer est absolument conforme à celle basée sur les progressions (no 262).

On peut le vérifier d’une façon très simple, en ne considérant que les puissances entières de et les valeurs correspondantes de

On voit de suite que :

1o si les valeurs de croissent en progression arithmétique, celles de varient en progression géométrique ;

2o à la valeur de correspond toujours la valeur de

3o                                                                       —, ou base ;

4o un nombre quelconque : a pour logarithme

On ferait une constatation analogue en faisant croître par etc…

Ces relations étant identiques à celles obtenues d’après le système des deux progressions définies au no 262, le graphique de la fonction exponentielle n’est donc autre chose que celui du système de logarithmes défini par deux progressions.

55. — Conséquences. — Si l’on prend pour base le graphique de la fonction exponentielle donnera sur l’axe des les logarithmes vulgaires des nombres lus sur l’axe des Ce graphique pourra donc remplacer une table de logarithmes vulgaires, et l’on opérera sur ces logarithmes comme il a été dit au chapitre II, page 221, du Cours d’Algèbre.

Cependant, on ne se sert pas directement de ce graphique, car il serait beaucoup moins pratique que les tables ; on en tire parti, d’une façon très ingénieuse, pour construire un instrument dont l’emploi se répand de plus en plus aujourd’hui : la Règle à calculs.