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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/187

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ÉCUIVAINS E VERS 179

signes (le raffalblissement de son inspirntioti. Dans le choix même de ses développements, on sent qu’il était ;i court de sujets, et certains indices révèlent qu’il lut parfois tenté d’imiter des poètes aussi contraires à son tempérament que Byron et Moore. Pourtant, le poème sentimental Dcath oftiœ Flowers, la romanesque Doinsel of Peru et le patriotique Song of Marions Men appartiennent h cette période ; de même que ces nobles compositions : Tlie Past et Earth, et les douces et rêveuses stances : To a Fringed Geniian, trois poèmes qui représentent bien la note personnelle de son inspiration. Et si ces vingt années n’avaient apporté que ses fameux vers sur la Vérité et lErreui-, dans The Battle-Field (1837), elles n’auraient pas été perdues. Ce fut la valeur morale bien plus que la valeur esthétique de la poésie de Bryant qui firent sa popularité, et c’est encore aujourd’hui, avec son importance historique ce qui lui mérite une étude sérieuse et une analyse favorable de son œuvre.

Pendant la dernière partie de sa vie, de 1845 jus(|u’aa 12 juin 1878, date de sa mort, Bryant s’affranchit un peu des labeurs de sa situation et récolta les honneurs dus à sa carrière bien remplie.

En 1813, quatre ans après avoir débuté dans sa précoce carrière d’acteur, le dramaturage John Howard Pavne (1792-1852) publia un volume de poèmes de jeunesse. Toutes les poésies de Payne, ses nombreux drames, sa vie vagabonde et tourmentée n’auraient pas sauvé son nom de l’oubli ; mais un seul chant, Home, Sweet Home, de son médiocre opéra, Clari or The Maid of Milan (1823), lui donna une immortalité qu’il serait mesquin, si peu méritée qu’elle soit, de lui conteste)-. Nous avons déjà mentionné l’œuvre de James Kirk Paulding, mais nous pouvons noter ici son grand poème intitulé : The