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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/331

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POKTKS El lîOMANCI l’IIS 323

eu Amérique et en Aiif^letene, et il {oiitiiiua tle peluche, il rinciiUKiti, à Pliiladelpliie ou ii Home, juscju’ii sa mort prématurée. Faute (.l’instruction, ses talents cependant considérables ne lui permirent d’exceller dans aucune branche de l’art. Bien que sa New Pastoral (1854) mérite une partie des éloges qu’elle reçut pour ses descriptions des mœurs et paysages de Pennsylvanie, ses longs poèmes furent en somme des compositions faciles, de peu d’originalité et de peu de mérite, et ses poésies plus courtes, très nombreuses, sont toujours inspirées par un modèle britannique. Sa renommée repose surtout sur les strophes enflammées de <.( Sheridan’s Ride » et sur le beau poème intitulé « Drifting », dans lequel le tempérament artistique de Read se trouva pour une fois eu harmonie avec les impressions ressenties, et parvint à exprimer en des strophes musicales un peu de la beauté et du charme des côtes napolitaines.

Boker et Read, malgré leurs talents, ne purent offrir a leurs compatriotes une poésie qui touchât le cœur populaire. Où ils échouèrent, le Dr. Josiah Gilbert HoUand réussit (1819-1881) ; mais c’est une chose que d’émouvoir la foule et c’en est une autre que de forcer l’attention et la considération des lecteurs érudits et des historiens. Le Dr. HoUand, qui débuta comme médecin dans le Massachusetts et finit comme directeur du Scribner’s Monthl ;i (aujourd’hui Tlie Centurij), écrivit de longs poèmes, parmi lesquels Bitter Siveet (1858), Kalhrina (1867) et The Mistress of the Mansc (1874) qui, quoique dénués de qualités proprement littéraires, célébraient les vertus de la vie de famille, en des termes si heureux et si agréables qu’ils lui valurent des multitudes d’admirateurs. II donna aussi ii la même classe de lecteurs une foule d’utiles conseils dans des lettres signées