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Page:Trevoux - Dictionnaire, 1732, T01, A.djvu/121

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.Vor4rc~ Il ra li foiiV6lt ~’"'·qu’il a été<Onrraintde ~pondre. Lde SaintPièrreChap.~.v. 13. où ce Saint Apôtre faifantle 1

Ci~une

1

thofe bien a~bie.de fe voir "&""parle Jnérice d’une . iporrrait de quelques faux Doéleurs , dit tpt’ils •’Aiment q11e lnrrs . ’ . joliefctnme, quand elle n’a d’enjouëment qu’autant qu’il en plAifas ; &. que les fljtins qtlils i011 ! [11111 de f’IITJS d(bAwbe.s. On lit · · tàut p()ur plaire.C oR N. Ils s’AgA(mt l’un l’aurre. Bou.. danslesplusanciensmanufcii~ICmotlt’ a,.n<~o~ ,& dans . ··

cJ1(r Tirfis je mt fens püqm

notre. V ulgare, lncP~VÎ’IIiisftûs lllXIIri.errtes ; .sdon ceac abcienne De vingt SDmJrts d.ml t• m’agaces.

.i .eçorl ces impies faifoicilt leurs délices deCQ.Ieftins, qui n·a : .. ·

vo !enr été établis par les premiérs Chrétiens , que pour éxèrcer ..

.

’ro~t cela n’a d’ufage que daJu le ~ facyrique, ou badin. Mé- leur charité envèrs letm ~. Il eil c :Dcoref.iit rneiUÎon deces . -~--~-.-.-.Pibewiki (d) 22 décembre 2018 à 06:53 (UTC)-nagedérive cçmotdu Latin Acu,du vèrx :ACe•,&de.ec.uï,w. ’1-llu-V~.Jl. dei’É.pîttedeSaintJ~e. Ccsféilinsreligieux -.- .-.-- - ~ - . · • qinlontfaêtt~tend que fontv~usAgACt,&.tg’"" : donnèrent lieu-ailxPaycrud’accafer lesehmiensdecorometrre ··

. rl’autres. du mot l.uejfere, qui prétendent qu’on a dit enquel,ques des irppuretez , & de fe méler 31,1 halàrd dans laus~~ lieuxacéJkr, pourdireag.un . II’Y aplusd’appareocequ’ilvieut Ce mot d’AgApe • quienGrècfignifu : amour,forâfiaisJcCoup. ; ·

de b(gttct, vieux mot Celtique& Bas-Breron, qui fJSDilie .egACtT, çon, & làiiOit prendre ces œpas de clw :ité , .JIOIIldcd)aaqllcts où btg 4Jtu lignifie aulli conte11fiettX.Autrefoisondifoitauili.Ago~- de ditfolution. Le baiférde pais, par lequel6nifoi.t la cér6 :no-

  • éter dans le même fens.

·

· nie, était une nouvelle raifon qui continnoit la médiliuœ, ’& AG Ac LR , lîgnitie a :-ulli, Endormir , atfoupir la faculté de quel- f .üfoit conjèéhuer, que cene marque d’aftèétion &.uèr.ale ·

que cbofe , empêcher fon aél :ion. Hebttttrt. Les fruits vèrds & n’Çtoit pas tout-à -fait pure • tÜ rout-à-fait innocc :Ure, Pour laire âcres Agacent les dents ; c’dl :-à . .dire , qu’ils les rendc :m molles, ~éflèrla calomnie ,l’on ordOnna d’abord que le baiférdepaix fe & en ét-at de 11.e mkher qu’avec peine & dégoût. On le ;dit au !Ii donneroit feparément entre lq hommes, & de même eurre les du trencham dés fèrremens, Uncouteau efi ttgAC{, quand on a femmes, afin que le mélange des deux lèxes ne donnit plus lieu .-

coppédufruir.

’·

aux mauvaisfou~JÇons,&quelaconcupi !èencenepûtavoirau-AG , .ci, É E, part. patf. & adj. LACeJ/ittu,prDVDC4tiiS, ou btbtcunepatt à cette (aucarion fiat :èrneik. Il futenfuire défend’u de littus.

,

·

.

dréller des lits, pour la commodité de ceux qui voulaient man-AG A CIN, f. m .’Cors atrpiéd. Cl.wus. Voyez CORS. ger plus voluptueufement. Co1nme cene prariquepouvoit être A GALLO CU M. Voyez A LOES. .

mal imèrprétée par les Pa yens ,elle fut abfolumencretranchée. ·AG ANTE. Tèrmedemèr, c’efi-à -dire, prens.Ce mot n’dl u(i- d~.tgapes. Enfin ,on fut obligé d’abolirentiérement les .tgapes téquepanni les matelots.

·

.

mêmes, àcaufedes abus qui s’y commenoient. Ce fut !~ Con-" AG A P ES. Tèr,me .te I’Hifioire Éccléfiafiiquequi fignifiondans C11e de Carthage qui les condamna en 397· en Corte quç la·méh p1 imitivc Ëglife Grècque l~fe !Hns que tâifoient enfemble les moire en dl : préfque pèrduë avec l’ulàge. Ce mot vient du Grèc premiérs Chréüens ’d ;ms les Egliles ; pour enrtetemr l’umon, & à’}<l"’" , dileétio, dileélillTI, charité mutuelle ; du vèrbe .% ;«"«"’ b·concorde enrr’eux. Voici ce, qu’en dit Tèrcullien dans fon diligo ,)’aime ,je ,biris.

·

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Apolog~tique pour en éxpliquer l’ori_gine : Le nom de nos fou- AG A P É TES,(. f. Bien-aimées. Agaper.t, On donnait ce moc pérs apprend ln rai fon de leur ér’ahlifiement. On leur donne un dans J’ancienne Églife à des vièrges qui vi voient en communauùom qui lignifie en Grèc c/Jariré. Quelque dépenfe que l’on y té ;ou qui s’allocioiemavec des Eédélîall :iques ; par un motif de HTe, on regatdecommeun gain, unedépenfeque l’onfait par piété, & de charité. A caufe de cela ils les appelloient, Sœurs j ;;éié. C’eft un rafraîchi !lèmenr parlequelonfoulage les ~qvres. adoptives. Dès le l" lîécle il y a voit des femmesquiétoient infti-Chacun y mangeait }Tiodéltemem , & le repas finit1oit par ruées Diaconè !lrs ; & comme elles fe confacroient au fervice de .

la prière. ·

I’Églilc, elles chodi !Toiem leur dem~ure cheiles ÉccléGalbques, ’ ?oint Paul <lans fon Epi !l :. 1 , aux Corinth. Ch . 1 1. parle de ces à qui elles :telllloient tous les of !:ices de charité confOrmes à la · ’ A !.tpes, ou féftiùs , que ceux d, Corinthe fàifo ;ent dans l’É-~ fainteté de leur min1f1 :ère. Danslafaveurdes premiérscommen-P, !itè en l’hm1n~ur de celu : de J r s l..’ s :-~ H R 1 s T, lorfqu’il infti- .cemens du Cbriftia.nifme , il n’y avoit rien de fcandaleux dans ru.1l’Euchanlhe. 1lla1s au heu de le ta1re wus c11 commuB-, les cb pieu lès Scciétez. Mais dans la lui oc elles dégénérèrçnt en li. richcsf.1ifi.>icnt leur fc.upér à part, & c’efi ce que Saint’ Paul rebèninage ; en forte que S. Jéràme demande· avec indignation, prend, lorfgu’iHeur dit :· De la.ru.enine don’ que vous f. :ites ces Unde AgaperarHm pejlis in Ecdefias introiit ? Les Concile$, [oit · a(Jcmblùs, cc tt’ejl poilllllMngerl• Cëne du Seigneur. C.1r ciMeun pour ùrer aux l’~ yens un fujer plauJîble de calomnie, foitpour prend : ;:,0 man ;e par av.uJCe le fouplr qu’il apporte, en forte que lrs éloigner ksocc.<IÎonsàu mal, contraignirent-les Prêtres à fe fé- 11/ls n’omrien.% lll.lllg’T ,pendant que l1s autres fumgrmde cime. La parer de ces femmes, & défendirent avec beaucoup de (évériré , Celte du Seigneur ne le l’rend pas encdieu-là pout’ l’Eucharifiie, ces Agapes. S . Athanafe raconte d’un Prêtre, nommé Leomius, ’ mais pour le féfrin ou foupér qui l’accompagnait, & que les qu’il offrir de lê r.1utiler, & de retrancher toutes les raifons· de premiérs Chrétiens fàiloirnt_en mémoire du [oupér que JE 5 usfoupçon, a tin de confèrver fa compagne.

Cu R 1 s T fit avec fès ApÔtres, lorfqu’i in !btuai’Eucharifiie, AG A RÉ EN, EN Nr. Agaremts, Nom de Peuples. Ce font des Lc ;Jnifsnouvcl !emcntconvèrtisfàifoiemcefé !bnavecbeancoup Ifraëlites, ainlî nommez du nom d’Agar mère d’Ifmaëlduq]d· tbpparat , pour mieux repréfemede féfiin de la Pâqu ;: léga_le. ils dé(cendoiem. ils fel ont appeliez depuis Sarazins. Trajan litla Les paroles de l’A potre femblent inlînuerque ce féflin le failcit guèrre aux .Ag Ariens, Cs. dén,amela leur Capitale, appellée AFJl· a’ant la ,Communion ; mais il y eut dans la lùiœ des Ordonnanres. Dion ~Strabon difent qu’ils l’obligèrcm.d’en lever le Gége.. . ce s rie I’Eglife qui obli, ;c,.,ient les fidèles de recevoir l’Eucharif. 1 AG AR 1C, f.m . T l :rn1edeBetanique& de Pharmacie. Agaricus. tie à jeun ; & ainli les Ag.zpcs ne fe f.rem plus qu’~prèslaCom- 1

.

. Agaricum, Fungus l"ricis. Ce. fi une plante qui dl : dela nature du· munion.

·

champignon, dont il ne differe que par fa firuél :ure, & parce Quelqùes A meurs ont crû que cette cérémonie ou coùtume qu’il s’attache au rronc des arbres. li y aplulieurséfpècesd’.Ag.této ; tcmpruméc des P :1yens : il-fos vcrô ille, ttt .referunt, dit Serie par rapport à leur differente conformation, &par rapport aux d·uliusfur le Chapi1re 1 J. de la I’• Épître aux Corimh. de gmarbres fur ld’quelsèllescroitfent.Celuiqwc :l1employéenMédctili .td/mc fupcrflitionevrniebat. C’efi même un reprochequeFaufcine dl : blanc, legér , friable, rrès-amèr, & s’attache au tronc te ldanicbéen fait auxChréciensdansS.Augufiin,d’avoir chandu Mélifeou çlefes éfpèces. Cer .aga~i(efiappelléagari’ femelle, ge les Ücrifices des Payens en .Ag .tpes. Cbriflianos {Mrijiûa Pa-’ &on l’apportedesAipes,furcoutduBriançonnois·&du Tremin. gatwrun1 vertiffe in Agap.ts. Mais fi les .Ag .tpes tiraient leur orî- Celui qui vient du Levan efi beaucdup plus blanc, ~lus legér & gi1ic des Sacrifices , il feroirbien plus vralfemblable, que 1es pluséll :imé ; il croît fur lecédre, arbre qui efi uneéfpècede Méprc’miérs Chrétien~ am·oient fuivi·en cela ce qui fe pratiquoit !ife. Ce qu’on appelle.zsttric mMe, efi un ag.tric compaél :, jaui.

dans 1es Sacrifices des Juifs. Le reproche d’un ennemi de l’Enlrre, quelquefois brun, & qui croit furies noyérs& fur d’autres


 :-------’ngtTJjt7fèo-o,o-cnorrnrr !lrrne""·~f4attfie, à qui’ quelque rellêmblancedeces féftins

arhlres. LesTeinruriérsfe fèrventdé’cedèmi :!r pour ~eindre en à ceux des Payens a voit donné lieu de faire cette calomnie, ne noir. L :11garic eft purgatif, on le joint ordinairem~nt à d’autres prouve rie1l. Cefi ain li qu’ai1e infinité de reproches, que nous purgatifi, à caufe qu’il agir fort lentement. L’.tgaric eft chaud & font les Ptotéftans,lont trés-fàux. Ces fdl :ins qui fe faifoienrdans adfrringenr,il appaife les rrenchées, lafciatique, lafuffocationde ks,Sacrificesfom fortanciens.Oo litauGhap.l S.del’Éxod.V.Jl. la matrice. L’onen faitunfyropproprçauxm&nesmaux, &qui ]eriJro / ;e.t>~pàe de J :.1otfe offrit des-holo,411jles &des{.zcrifim À Ditu, ourre cela purge, foulage les maladies au cèrveau,le haut mal, les & A. !Toll aaomp.tgué des Anciens des Ifraëlites vintpolir mànger douleurs d’éftomac & de rate, & fàit uriner. Étant pris un peu ltlJIC lui cJJ /.t préfou, · e d~~oiJiett. Après tout, ·ji paroit plus vraifemdevant les accès defiéyresimèrmittentes,il retarde-le frilfon :c’etl : blable que ces f{ trins !è fajfoient en mémoire du repas que fir au ffi un contrepoifon contre !a morfure des bêtes veoimeufes ; Norre-~eip ;neur h veille de là mort avec fesDifciples,avam l’in !: c’efi pourquoi il emre dans la thériaque. On peut enufer, ou tinnio1i de I’Euchariltie ; Saine Paul, qui en Cwoir bien l’ori- fimplement, ou le faire infuferdans de l’eau mêlée, ou dans du gine, femble ie n :arquer pat le mot Cœna·,fourér. & Dvmiï ;ù·., ·in. La dofc : dl : d’une dragmejufqu’àdeux,fuivamlafor. :e des cœna’ foupér du S~igùeur, ~Çlll.t ils’ell :fèrvi. aeni~CHOlll.t.L. L’.tg4rifen naiilànc n’cft pa~dc :lamêmes :ouleut .-

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