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re,Afotde ~voir mon innocc ;no ; à tnesJuges .-& !Jill l’im• ! . Bérénice,&C~u,e,Rei~Jesd’Égyptc :,l~ !ontau~qu_elqu~fois. pofture nemomphepasde~ ver_ ue. .V !>- tl·G.llefryr :uque ~· _On appdleen~culier ;4/rtque, unel’r~vmccde} Af~1que !ur les-Corneille dans [cs .notes , n approuve pas row :..à -fait cern : dçr~ :, co~-de la Méd.itèmmee ; entre la Maut~tame & 1Owdent, & la ~ldçondeparlcr ;·mais’dle dl : tropufitéc ,& trop utile papt· 1 Cyrénaïqueà l’Orient ; c’e !lla partie Orientale de ce que. nous la.rejener. Je vcm : v~ ,le don~er ~vous, ~ d~ le guérir 1 appc :llonsaujourd’hu_i~~barie. Le~ Ar~bes n’apPibewiki (d) 22 décembre 2018 à 06:46 (UTC)m Afi.·iqu_c’ avec plus de commodite,~ f_ll ii{mt vu ~e-mOOIS de mon~e. 1 AfnkJ..if_, qu_ ~cene_P I ?mce ; car 1Ajr1queen ge ._al, qmpa.ffe : MoL. Au !dle ,pwr avec lmhnltlf,efr btenl !lusen ulâgequ .s. ! pour la.nothéme patne du monde, tls l’appellen .tgiL·b, ou

fm de & qu’.cft-,-. Quand on e !lobligédefc ièrvir d’~tfinqtt~, ! plutét M.uub, qui veut qire Occident. & qu’on veut le~ dans une même période,on nerépete AF RIQ.UE, c !l encore une Villed’.Afriqr~dur lacôre dela Mé~i­ que la fecOnde pa.rtie, la première . _ étant fous :-enten~ë : Ils li- 1 tèrranéc :_. _ que qudqu~ns pre~nen.t pour l’~Kienne ~erris, vreronr le : Fils de 1homme : aux Genttls, "fin qtt’tls le mutent avec 1 & Marml ?1 pour Adrumeœ ; mats tl s e !l-rrompe, elle-eit~ outrage, & fllils le fUuettent & le crucibent. PoRT-R •. Ménage lieu_ës d •Ad~e , & c’e_ !l glûtôt l’Apbrodijium_des Ancien_s : Le dérive ce mot de.Ufi-m . Le Peuple ditdans de : œnainc :sPro-CalifMehedi 1ayanrfornfiee la nomma Mehedte.DesCorlaJres vinees, A ceUt fin tptt. Ad ~111’11 jintrlr lit deSiciles’en~anr failis, l’appellèrent enfuite Afriqut, &ce nom AF R l G NE, ( m. Nom propre â’homme. Afric~tntlJ. S. Afti- luiellréil :é,Charle ; V. la prirent 5 fO. & la ruïna. Voyez Marcain, vulgairemenr S.Afrignr, plus cornmunémemencot’c : S. mol ,Liy. VI.Ch .16. & 18. Il yen a aul1ï unedece nom en ~~Pique, & p.urorruption S. Frique & San-Fric,étoirEvêque de Languedoc. .

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la Ville de’Commingc :en Gafcogneau ’lelîécle. BA 1 L L. AFRI CAl N ,’A :~·NE ,(m. & f .& adj. Qui ell :d’Afriquc :, qui AFRIQUE, (. f . Afrua. Troilîcrnepartic :du moode, au Midi de appartient à erne panic ; du monde. A fer, Aj ;ir.mur. Annibal., l’Europe. Elle el bornée au Septentrion par la mèr Médi :rèrra-A (drubal, Tèrt-nce, Tèrrullien, Saim Cyprien, Saint Augufliti, née, à l’Occident & au Midi par 1)a :éan ; -5 .- : à l’Orient par le 1 funi d’illuftres Africaim. détroit Arabique. Les anciens Géographes la bomenr tous à 1’0- Afri,.ûn a été lefurnom de P. Cornelius Sei pion, qui prit Cartlu• nenrpar le Ntl ;& ce qui ell : entre le ! !il & la mèr Rouge, ils le ge, la dérruillt, & défit pour jamais Rome d’une li rèrrible endonnem à l’ Afie, Afr~ea ab Orimtu pme l.ïio urmin.uur, penemie. Ce !l en récompenfe d’un fèrvice fi confidérable qu’on J.sgo.i ca-uris. MELA . Li v. Lch. 4- Voye-z MarmolLiv. 1 . c. 1 . 1 · lui donna le fumom d’Africain, comme on donna Hon frère cc• 4- f. Diego de Torrezhilt des Chérif> Ch. u .& ladéfcriprion luid’Afiatique.Nousavonsdes médailles où l’on voitd’uncoréla d’ Ainquede kan Léon l’Africain, qutfe trouve dans_lesNavi- . têrc :deScipiounuë, avec ces mors. P,Sct PIO AF’Rtc.& : de l’augarions & : ’oyas_es ~eillis en Italie, par Ramufio. On n’dl : ’ tre ~cipion dans ~n.char à quarr~chevaux, & CA ln. Sc·sAêr. pamr d’accord tur 1ongille & fur la ltgmfïcauon de cc moc. Afru. :ma encoreerele (urnom dun Htfionen& Chronoloptle QuclqU<"S Auteurs prétendent qu’elle e !l ain li nommée du mor fameux du llle liécle, natif de Paléll :ine,donr nous n’avons plus A rab : !phri•,,qui vient du vêrb :Fara~, di-vifu, il a divifé, ou rien que les fragrne :ns que nous en ont con(èrvé Euîebe & Synfépdré ; & : l’on appone deux raiioas de œrte ét) mologie, la précelle. U Îe nommoit]ulius .Africamu ,qu’il nefaurpoim con fon• m1ITe, eftque cerre partie de la tèrre di Îeparée de routc :!i les audre avec Sextus ou Cejlus Ajrica11us, comme om fait Eu{èbe, & rres, fuir par la rT’tt, tOir par le r- ;il, qui, comme je l’ai dtt, en après lw Photius & Syncelle. Quand on parle de Scipioo, on fâi !oir aurreiûis b bornes du roré de l’Orirnt. L’aurre efi ,qu’ùn ajoli re wûjours l’article , Scipion l’Africain. Quand on parle Je cèrrain lphnc, qui a régné dans ces con n·ées, lui a lailféfon nom. deux aurres on ne mer jamais d’article, Jules Afric. :in, ou Îeu-Mrrmol, Ltv. 1, Ch, 1. tê déclare pour cerre étymologie. D~au~ lemenr .Africain, le plus Îouvem même en parldnr François on tresdtÎent’l_’ :le ce nom vtenr du mor Hébreu ;~l’, aph4r, qui reriem leurs noms Larins, Julius Ajricanus ,ou Îe.ulement .Afrifigmtie pollij~rre, parce que le paÏ> e11 éxrrêmemrnt ande & (a.. camu. Quand on dit limplemem Afr=cain. ou .Africanus,c’eilde bloneux. Joîeph au Li v. I . de lès Ann9uitez Judaïques c. 1 G. Jules qu’on parle, & non pas de Sextus. Voyez }.1annol, Li v, 1, prétend que ce nom lUI vient d’Ophre, hlsde landane,& perir-Ch. 1,1. 3.4·5.

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fih d’Abraham, gUis’empara, dtt-il, de la Lybie ,. & dom les Il y a auf !i un Saint nommé .Afriuin. .Vovez Am TG NE. dtlêenclans la po11éderent_, & la nommèrent de lon n~m , Afri- A FR 1 cA 1 N , (m. T èrme de rleufÎlte. ReEonculc jaune doré, qur. ~vi us & lfclcJrus di lent que Afi ic.z, ou Aphric.t, e !tla mêmarqueté de )1 ::tcora•, (ur un fond jaune. me cho(e que Aprica ; c0mme qu1 diroir, éxpoîée au Soleil. AFTO :- .lATES. Voyez AUTO :- . !ATES. QuelquesGrammaTr ;ensd. :rivent_cenomcel’apri•anf,&de AGA

~" ·•· -, horr<’"ur, commeqU ! di roi< une rèrre qui ne fan point fril~ ·

fon,er, gui ,,’a )a~’ois <ie fmid, ni rl’hi’ èr. dans EuÎ~b~ Li v. IX. l AG A, lntèrjèétion admirative, Vieux mor & populaire, qui vient dë la Pre1. & dam Joîeph Ltv . ! . desAnr. ch. 1 6. Alexandre 1’0- d’un aurre vteux mor, Ag.zrde".., pour due, Regardez :., vo_re"- ml lyhilior rapporte le fenrimem d ·un crrrain Cléodérims, qui pré- peu, ,. Huet croit que ce <not ef purement Hébreu, & que c’tll : tend oit quepanni lesenfansqu’ Abmbamavmt eus de Cherrura, uneabbréviation de deux mots Héureux, qui fignihenr .zuimad-il y ena voit un nommé Aphcr, &un autre nommé Aphran ; que verjio ’Authoris ; ain li mi a dit aga, pour auimadverte. Il y a des l’W1 avoir donné (on nom à la ville d’Afra, & l’aurreà l’ AfriqMe. Provinces où aga ef encore forr ufité parmi le peuple. Solin & Cedren_ us prétendrnt que ce nom lui vient d’Atèr !ils ji

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Er qu’e -ce ce’i ? er-ce mes uy,

d’Hèrcules. o~aurres prétendent qu’il lui_ vient d’Ophir fils de d

Di.zble _y ait part, aF,a quel prw re ?

Jet1anr, ou de l’aurre Ophir dont parle l’Ecrirure, & que l’A- .

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friqut ef la tèi-re d’i' lphtr li fameu(e par le - :ommèr. :e qu’y fai- 1

,sire que l’ToJJ le puije pendreB

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<_.UI 1ntn/, RIPAULT DE ARDIS lT

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. lon Sa omo~. Bocharr ans wn,C 1anaan Ltv, I. ch. 1 5, reJette 1 ,

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tout~-’<CS erymologtes, & pretend que ce nom vtent de l ;!l , AG A, T enne d Htftoue & de Relanons. Ce mot ligmfic dans 1< pbaradJ, qui en Syriaque& : en Arabe lignifiefruter ; & d’où s’ef langue des Mogols, & dans celle des Khovarezmiens ; un l~omfo ~mé l1’1 !l ~ phemcbou l !l, pberich, qui IÎ !l_J .1ihe un épi’ de me puilTant, un Seignel !r__,& un Commandant. LesTurcoic(èrble, que de-h cft YM !U le nom Afric. : ,comme h l’onavottvouvenr de ce mot pour hgmfier abfolumenr un Commandant. lu dire, ur.e rme d’epies, parce que ce païsell : fènile en blé. Quoi- Amli l’Aga des JanilWresell :.leur Colonel, & leCapi .dgaelt le c :u’il n’y air rien d’affuré fur l’origine de ce nom, j’aimerois Capitainedela porte du SèrraiL On donneparciviliré à quelque> beaucoup mieux le faire venir d Ophir, non pas de celui qui pèrfonnes le titre d’Aga, quoiqu’ils n’aye~u aucune chargt :- . dorin a fon nom à la tèrre où Salomon rnvoyoir [es flores, mais Quand ce mor ell :au régime, c’efi-à-dire , quand il y a un aurre d’un autre que l’Écrirurepbce à l’entrée de l’Afrique,& qui prO- fubll :amifaprès lui qui en dépend,’& que Jans nos langues Occi. bablement s’avança danscepaïs. La rai fon efi 1°, <f. _ ue’iians ces dentales nous met~rions au génitif, on dit Aga/Ii, & non pa9 prcrntm rems les rèrres n’om point pris leur nom aes qualire-z Aga. Auili.Capi Aga]]l, iignifie l’Aga, ou le Gouverneur de3 qu’ell ;-s ~ ?ienr, _mais de ceux qui les occupoiem. l. 0

, Parce-

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Pages, Spahil,ar ~ga/Ii, l’.Aga, ou le Général de _la Cavalerie.. que ça ere la Courume de donner le nom de ceux qu’onrencon- , AG ACE,[. f .EÎpece de ptequt ales plumes plusnotresqueksautroir d’abord àl’entrée, à rout le païs qu’ilsavoienrdèrrièteeux. ( tres. Pi . .a glandul !lria. Cêmor vienr de l’italien rag. :~·"’", epi li• L’__,4frique ·s’étend depuis le 3 f• degré de la ri rude feprenrrionale, 1 gnifie garmla.

·

juÎqu’au 35< de larirude méridionale, & : depuis le tcoifiéme ~-AG A CE ME NT,Cm. Incommodit-é, ou douleur qui vie. nr au, ; degré delongirude, julqu’au 8 ;•.

dents par le moyen de quelques ,acides. Denrium h. :bet.tti9 ; L’,f-Du côté ue l’ Afri ueavoiftne ces [ables

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gacrment fe fait plùtôt4anslesgenciv_esquedansJesdentsmêmes ; s·r- qpll q, .. ;fir.

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carfionfronelesgençtvesavecduvttnol,oudaurres ::tctdes,tl Dl jOUVent ~’ ::.. (IIXd’ '-’ 'J’lou ;:hen ·~’1nt :~ ;; "een’ vient le même éffèr. ~IlS un combar que fit faire le Duc de ecenJnwn1 ~.~ts zvers eslil Antps 1 ~ m ;eCL ...... ,, •

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Savoyeen 1421.dunoursconrre es o. :;ues, eGom-crneur · rm nvers jo P II.SCJ.t q . ne jon

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lui frorra les denrs avec du virriol, ce qui lui c~uÎa un tel ~g.l<e-Sar l~mé,iaillcs [’Afriqt~e e !lcoëfféed’unetcre d’Elephant, dom ment, qu’il ne pur mordre les chiens.

lauornpcavanc~ au-Jelfus du from ; de la même rnaniére que Ac ; ACE R, v, açt. Attaquet ,irriter ; pic1mer ; p10voquel’ que1qu’l ! l1

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