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l’Église, point de représentation devant la loi, point de fonctions dans l’État. — Le prêtre lui a dit : — Femme,

    daigna trancher en leur faveur le concile de Mâcon, à la majorité de trois voix.(La Phalange, 21 août 1842.)

    Ainsi, trois voix de moins, et la femme était reconnue appartenir au règne des bêtes brutes, et ceci étant, l’homme, le maître, le seigneur, aurait été obligé de cohabiter avec la bête brute ! cette pensée fait frémir et glace d’horreur !….. Du reste, telles que sont les choses, cela doit être un profond sujet de douleur pour les sages des sages de penser qu’ils descendent de la race femme. — Car, si réellement ils sont convaincus que la femme est aussi stupide qu’ils le prétendent, quelle honte pour eux d’avoir été conçus dans les flancs d’une semblable créature, d’avoir sucé son lait et d’être restés sous sa tutelle une grande partie de leur vie ! — Oh ! il est bien probable que, si ces sages avaient pu mettre la femme hors la nature, comme ils l’ont mise hors l’Église, hors la loi et hors la société, ils se seraient épargné la honte de descendre d’une femme. — Mais heureusement qu’au dessus de la sagesse des sages, il y a la loi de Dieu.
    Tous les prophètes, excepté Jésus, ont traité la femme avec une iniquité, un mépris et une dureté inexplicables. — Moïse fait dire à son Dieu :
    « 16. Dieu dit aussi à la femme : Je vous afflige de plusieurs maux pendant votre grossesse ; vous enfanterez, dans la douleur ; vous serez sous la puissance de votre mari, et il vous dominera.(Genèse, chap. III.)
    L’auteur de l’Écclésiastique avait poussé l’orgueil du sexe jusqu’à dire : Mieux vaut un homme vicieux qu’une femme vertueuse.
    Mahomet dit au nom de son Dieu :
    « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes.
    Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l’inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. » (Koran, chap. IV, 38.)
    Les lois de Manon disent :
    « Pendant son enfance, une femme doit dépendre de son père :