Page:Trolliet - La Route fraternelle, 1900.djvu/121

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Autrefois, il est vrai, la divine Nature
Fermait jalousement ses temples aux regards.
Mais de ses bras vaillants l’humaine créature
Brisa toute barrière et dompta tous remparts.

Et l’ère des cloisons est désormais finie !
Tout se découvre à tous ; plus de nuit sur les yeux ;
Et dans le monde immense une immense harmonie
Joint l’homme à la nature et la nature aux cieux.

Et l’homme va montant aux montagnes sublimes
Lorsque nous descendons au large océan bleu,
Mais l’infini des mers et l’infini des cimes,
C’est un double chemin… guidant au même Dieu.