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Page:Trolliet - La Route fraternelle, 1900.djvu/122

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LE PALMARÈS DES DAUPHINOIS[1]

À Léon Barracand.



Oui, c’est un palmarès — nom qui dans la mémoire
De tous les lycéens a si souvent chanté,
Évoquant pour les uns une heure de victoire
Et rappelant à tous un jour de liberté.

C’est un fier palmarès aux pages radieuses
Que j’ai transcrit, pensant que vous m’approuveriez,
Si je laissais tomber, dans ces coupes rieuses
Où mousse le vin d’or, des feuilles de lauriers ;

Et si je faisais lire, à l’éclat de ces lustres,
Comme un menu splendide au banquet ajouté,
Le catalogue long des Dauphinois illustres,
Vainqueurs au grand concours de l’Immortalité.

Car, de tous ces combats, de ces luttes courtoises
Où la mère-patrie invite ses enfants,
Combien de nobles fils des Alpes dauphinoises,
Les premiers prix en main, sortirent triomphants ?

  1. Poésie lue au banquet annuel de l’Association des anciens élèves du Lycée de Grenoble.