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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/114

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gomez arias.

ter de nouvelles preuves du zèle que je mets à vous servir.

— Sur mon honneur, vous avez une grande complaisance. Vous avez vu la duègne, je suppose ?

— Oui, Señor, et j’ai encore vu une autre personne.

— Parlez-moi d’abord de la duègne.

— Nous irons cette nuit. Son maître vient de sortir avec un ami qui arrive de Grenade, je les ai vus moi-même quitter la maison.

Gómez Arias ne perdit point de temps à se préparer à cette entrevue ; et comme la nuit approchait, il ceignit son épée, et jetant négligemment un manteau autour de lui, il sortit accompagné seulement de son valet pour se rendre à cette expédition nocturne.

— Êtes-vous sûr, bon Roque, dit-il, que vous avez vu le vieux gentilhomme sortir de sa maison ?

— Tout-à-fait sûr, Don Lope, mes