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Page:Tsubouchi - Ourashima.djvu/55

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le chant (l’air de Nagaouta, pour Ourashima)

Les enfants des pêcheurs s’appellent et crient de joie quand ils peuvent saisir une tortue qui s’est oubliée, en rêvant sur la grève.

(La jeune fille et Ourashima dansent. Leurs gestes indiquent que la tortue est sauvée. Cette figure se continue assez longtemps.)
le chant (le même air, pour la jeune fille)

Oh ! quelle joie ! Je suis sauvée, et pourrai retourner au fond de l’océan. Jamais je n’oublierai la bonté que tu m’as témoignée.

le chant (le même air, pour Ourashima)

Oh ! quelle joie ! pour moi, de contempler une fois encore cette vision si merveilleuse.

le chant (le même air, pour deux)

Dans notre extase, nous ne savons plus si c’est un rêve ou la réalité.

le chant

Nous vivrons une vie qui ne sera pas un rêve et nous resterons ensemble dans un univers d’éternelle jeunesse.(Au comble de la joie, ils s’enlacent follement et dansent.)

le chant (pour Ourashima)

La vision s’est réalisée : toi et moi nous sommes deux unis en un seul.