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Page:Ujfalvy - La Hongrie, son histoire, sa langue et sa littérature.djvu/49

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de lui-même, outre le présent, encore deux prétérits et le plus-que-parfait avec l’auxiliaire être; il ne possède point d’habitude de futur et emploie pour ce temps, comme dans le finnois et dans l’esthonien, le présent de l’indicatif.

La construction de la phrase a beaucoup de rapports dans ces deux langues. Ainsi, par exemple, l’infinitif composé du verbe et du pronom suffixe : je dois, se dit : il faut à moi. La circonlocution pour rendre le verbe avoir, pour lequel il n’existe pas de mot propre, se rend par mihi est (nekem van : à moi est). Aussi, beaucoup de proverbes esthoniens et magyares sont les mêmes. Encore plus grande est la ressemblance entre les pronoms interrogatifs :


Magyare. Lapon. Finnois. Esthonien.
Qui : ki, ki, kuka, ke ou kes.
Quoi : mi, mi, mika, mis ou mes.

La formation du comparatif est identiquement la même dans les deux langues magyare et laponne. On ajoute deux b au positif. Le nombre lapon deux, kuahte, se dit en magyare, kettő. Le d lapon, à la