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(1571), le même Székely, Károly (1590), et Albert Molnár (1608), qui fut forcé de publier ses excellents ouvrages dans l'exil ;

De spirituels orateurs comme : l'éloquent Gáál (1558) ; Iuhâsz (1563), et Kultsâr (1577) ;

Dans la poésie sacrée : Székely, Bornemisza, Ujfalvi, et Alb. Molnár, etc.

« Jamais il n'y eut plus de chants populaires destinés à rappeler les exploits des héros indigènes, à raconter les vieilles histoires ou de vieux contes. »

Tinodi (1580), Tsanâdi (1577) et Szöllösi (1580) ont brillé dans cette partie comme dans la poésie épique. Le comte Nicolas Zrinyi (1652), le comte Etienne Kohâry (1699), et surtout le très fertile Etienne de Gyöngyösi (1667-1737), sans contredit le plus grand poète de son époque. Il sut manier sa langue nationale avec une rare habileté ; ses expressions sont riches et variées, et ses vers exhalent un parfum triste et mélancolique qu'on rencontre si souvent dans les poésies magyares.

Rimai, Balassa, Benitzki et d'autres, s'essayèrent