Centaures de Zeuxis, le Borée et le Titon du même peintre[1], le mariage d’Alexandre et de Roxane par Aétion[2], la Calomnie d’Apelle[3], la Campaspe du même artiste[4] ; la Cassandre de Polygnote[5], le Cheval se roulant dans la poussière de Pauson[6], Persée et Andromède, la mort d’Égisthe, la folie feinte d’Ulysse, Médée se préparant à tuer ses enfants[7] ; les aventures d’Oreste et Pylade en Scythie[8], Hercule filant aux pieds d’Omphale[9] ; non moins nombreuses sont les statues qu’il décrit ou mentionne ; c’est l’Aphrodite des jardins, aux doigts ronds et effilés, œuvre d’Alcamène ; c’est la Sossandra de Calamis, avec la grâce divine de son demi-sourire ; la Lemnienne de Phidias, dont le visage était modelé avec autant de délicatesse que de fermeté ; son Amazone, à la bouche gracieusement entr’ouverte ; c’est le Poseidon de Lysippe, le Discobole de Myron, le Pélichus de Démétrius, la Junon, le Diadumène, le Doryphore de Polyclète, les statues exécutées par Scopas pour le tombeau de Mausole, l’Artémis du même statuaire ; c’est enfin la Vénus de Cnide, chef-d’œuvre de Praxitèle, dont Lucien reprend plusieurs fois la description enthousiaste, découvrant chaque fois en elle de nouveaux mérites, admirant ses belles proportions, la délicatesse des contours, la pureté des lignes, la grâce humide des yeux brillants, le doux sourire des hanches ; enfin la vie sourde et comme prête à se manifester du marbre amolli[10] ; c’est enfin quelques statues sans nom d’artiste, comme la Pallas
- ↑ Tim., 54
- ↑ Hérodote ou Aétion.
- ↑ Cal. n. tem. cr., 2.
- ↑ Imag., 7
- ↑ Ibid., 7 ; c’était une des figures de la grande peinture murale représentant la prise de Troie dans la Leschée de Delphes.
- ↑ Ps. Luc ; Encom. Démosth., 24
- ↑ Sur un appartement, 22 et suiv.
- ↑ Toxaris.
- ↑ De Hist. conscrib., 90
- ↑ Cf. Imag., 6 ; Jup. trag., 9 ; Philops., 18 ; Somnium, 8 ; De Saltat., 75 ; Dial. mort., 24, 1 ; Lexiph., 12 ; sur la Vénus de Cnide, Imag., 6 ; Amores, 13 et 14.
