Page:Une galerie antique de soixante-quatre tableaux (Philostrate de Lemnos, trad. A. Bougot).pdf/331

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mieux à Narcisse qui n’est point un dieu, qui abandonne la chasse, l’exer- ice viril par excellence, pour se mirer comme une femme, dans l’eau d’une fontaine, et qui, se livrant sans résistance aux séductions de sa propre beauté, doit périr de langueur. La position de la main gauche qui tient l’épieu n’est




Narcisse,

pas difficile à imaginer ; elle nous est donné par une foule de monuments (1) : sans doute le bras gauche s’arrondissait mollement autour de la lance qu’il soutenait, de manière que le dos de la main fût tourné vers le spectateur. Quant à la main droite, elle avait le poignet appuyé sur le flane, et se retour-

{1} Voir par exemple, Pitt. d’Ercol., IV, p. 45 et 49, Raphaël a imité cette attitude dans sa figure de la Paix.

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