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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/57

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CARACTÈRE


Le caractère est le tempérament de l’âme ; il y en a des faibles et des forts, des bons et des mauvais.

Que faut-il à un bon caractère ? C’est tout indiqué, de la bonté. Oui, la bonté, il n’est pas de vertu plus charmante et plus aimable. Soyez bons ! Soyez-le toujours ! Le Saint Évêque de Genève ne nous affirme-t-il pas qu’il faut l’être un peu trop, pour l’être assez !

La bonté se manifeste extérieurement par la bonne humeur. Une belle et constante égalité d’humeur, avec tous, dans les plus grandes fatigues, au sein des plus vives contrariétés, voilà ce qui s’appelle avoir un bon et riche caractère.

À la bonté, ajoutons la douceur. Être doux, envers le prochain, envers les évènements, indique une grande force d’âme, un grand empire sur soi-même. « Bienheureux ceux qui sont doux ! »

Être doux, c’est ne s’irriter de rien ; c’est à la fois, avoir assez de vertu pour supporter