Page:Urfé - L’Astrée, Seconde partie, 1630.djvu/289

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Je croy de vostre affection encor plus que vous ne m’en dites. Mais pourquoy ne m’aimez-vous autant que je vous ayme ? Vous jurerez sans doute que vous m’aimez davantage. S’il est ainsi, pourquoy n’avez-vous aussi bonne opinion de mon amitié, que j’ay de la vostre ? Il ne sert à rien de dire que les femmes ne sçavent point aymer ; car vous avez tant d’experience du contraire, que vous estes le plus incredule de tous les hommes, si par mes effets vous ne croyez à mes paroles.

Voicy la troisiesme qu’elle rencontra.

Lettre de Dorinde à Hylas

Je vous envoye ce pourtrait que vous avez desiré